Barcelone: presque 20 ans plus tard...

Encore survécu à un vol Ryan Air: bravo team!! :-) 

Pour l'anecdote: RyanAir demande à ses clients de payer un siège si ils veulent transporter un violon sur un de leur vol (???) Nous avions donc camouflé le violon des enfants dans la grand sac à dos de Christophe (heureusement que c'était un violon électrique sans caisse de bois) et pour cela, nous avions laissé beaucoup de nos affaires au Népal. En même temps, c'est un bon endroit pour faire des dons. Le violon a survécu et nous a suivi de Kathmandou à Faros, puis de Porto à Barcelone.

 

Christophe et moi étions venus à Barcelone en 1995 et étions restés dans cet hostal (le fameux Kabul sur la plaza Real). Forcément, la ville a énormément changée et nous ne reconnaissons plus les endroits crados et pas chèrs où nous avions trainé notre budget post-vendanges à l'époque...

D'un côté, c'est triste, parce que plus personne ne vend de 'churros' sur les Ramblas (moi qui avait promis à Émilie qu'on en mangerait à Barcelone) et qu'on retrouve les mêmes enseignes qu'à Montréal ou à Paris: H&M, McDo, KFC, Starbuck et même de la glace aux schtroumpfs :-(((

 

Mais,les Ramblas, ça reste les Ramblas avec des vibrations uniques et Barcelone, une ville toute catalane, avec ses bars à Tapas, ses racoins urbains mais verts, ses habitants vibrants et surtout toute cette vie DEHORS. La ville est tellement vivante et ça c'est vraiment unique et cela n'a pas changé. 

Mais question budget: on fait souvent nos propres Tapas dans notre petit deux pièces.

Juste en bas de l'apartement que nous avons loué, il y a une immense place urbaine avec tables de ping pong, terrains de basket et de la place pour faire du skate. Liam en a emprunté un à des copains du coin :-) Les enfants ont ainsi pû s'initier à la vie ''à l'espagnol'', c'est à dire, être constamment dehors.

Et SURTOUT (hein Christophe!), ce qui n'a pas changé à Barcelone, ce sont les Kebab, qui sont toujours aussi bons et aussi peu chèrs :-)) Non, on en n'a pas mangé tous les jours??? Peut-être juste 4 jours sur 5 :-)) 

Et puis enfin, Barcelone, c'est aussi le plaisir de faire découvrir les folies de Gaudi aux enfants ... 

 

On a même eu le temps de célébrer la fête des mères et d'admirer les voiliers dans le port... 

Allez Barcelone! Je t'aime toujours et j'espère qu'on se reverra avant 20 ans!!

Note: Émilie et moi avons finalement trouvé des churros dans une patisserie branchée (??). C'était bon mais un peu chèr ET ça manquait de ''chocolate'' à mon goût :-)

Coup de foudre à Porto

Après Lisbonne, nous reprenons le bus vers Porto, dernière étape au Portugal. Rendu si loin dans notre voyage, j'avoue que nous laissons pas mal place à l'improvisation et c'est sans but précis que nous arrivons dans cette ville au nom mythique.

Là aussi, nous avions réservé un apartement. En Europe c'est vraiment moins chèr que l'hostal pour 4 personnes. Et puis, on a repris goût à faire notre cuisine...

De la gare de bus, l'appartement ne semblait pas trop loin à pied, alors nous décidons de faire la marche.  Résultat: coup de foudre immédiat avec Porto!!

   

Wow! Durant les 2 prochains jours, nous allons arapenter la ville de long en large et se laisser complètement charmés. Pour de gens qui n'avaient pas ouvert un guide... nous sommes maintenant avides d'en apprendre plus sur l'histoire, l'architecture et les anecdotes conçernant Porto. 

 

Notre apartement est au sommet d'une des collines de Porto dans la vieille ville (Patrimoine Unesco). Nous le quittons ce matin pour descendre vers le fameux Rio Duoro, le long duquel sont installés les différents vignobles produisant du Porto. 

Nous traversons le coeur 'médiéval' de la ville pour atteindre les quais

Le quartier sur le bord de la rivière est très pittoresque et nous avons la chance d'être là en mai, avant la saison touristique. 

Sur le Rio Duoro, pas de vignoble en pleine ville, mais les différentes (et toutes célèbres) caves de Porto sont installées de l'autre côté de la rivière. 

 

La légende attribue la fabrication du Porto a l'intérêt des anglais pour le bon vin portugais (suite à un embargo sur le vin français). Pour le transporter jusqu'en Grande Bretagne, les anglais auraient dû ajouter de l'eau de vie, créant ainsi le Porto. 

Les vignobles étant beaucoup plus haut sur la rivière et la rivière ayant peut de fond, les marchands faisaient transporter le vin dans les tonneaux sur des barques plates qu'on peut encore voir flotter le long des quais.

Les 'Rabelos' pour le transport des tonneaux

Au grand dâme de tous, nous n'irons même pas visiter une cave, mais par contre, nous connaissons la moindre ruelle de notre quartier :-)) 

Le lendemain, nous traversons la rivière pour avoir l'occasion d'observer le fameux pont Dom-Luis, créé par un disciple du non moins fameux Gustave Eiffel :-) On en ressent en effet beaucoup les influences et nous avons adoré l'escalier du pylone (voir photo ci-dessous). 

  

 

Puis, nous prenons le funiculaire afin de remonter en haut de la falaise qui nous fait face et aller explorer un autre quartier de Porto.

Autour du Marché Central, nous découvrons de magnifiques céramiques portugaises: sur les églises, les facades de magasins, etc... Dans les rues, ça sent bon les sardines, les grillades, et les Pastel de Nata (ceux de Porto sont pas mal aussi... :-))

 

 C'est un régal pour les yeux et pour les papilles. 

Du coup, on s'installe au milieu du marché pour dévorer des poissons de l'étal voisin :-) 

Sangria pour Papa :-)

 

Et pour le dessert... CalippOOOOOOO!