vendredi 28 mars 2014

Avant de partir dans la Jungle (entourant Angkor Wat)


Avant de nous lancer, dans la jungle, à la découverte du mythique Angkor Wat, nous avons d'abord pris le temps de découvrir la ville de Siem Reap (ou plutôt le quartier qui entoure le Vieux Marché et Pub Street, la rue des touristes)


Il nous fallait aussi un peu de temps pour nous aclimater à la chaleur torride de la région. C'est simple, ici, j'ai pour la première fois de ma vie transpiré du... VENTRE (!!) et cela, même sans même bouger :-))

Fleurs de Plumeria (ou Frangipanier)
symbole national du Laos
mais très présentes au Cambodge
notamment portées par les danseuses khmers


















Heureusement, on pouvait tempérer avec la super MEGA piscine de l'hôtel. En ayant discuté avec d'autres voyageurs, la piscine semblait être un incontournable à Siem Reap et nous n'avons pas regretté notre choix.


De plus, cet hôtel était tenu par une petite famille élargie (de la grand-mère, jusqu'au cousin, en passant par le beau-frère...) avec qui nous avons fini par partager les baignades à la piscine, leurs repas du midi ainsi que leurs rêves et leurs réalités (surtout les plus jeunes). Nous avons ainsi appris que la plupart travaillaient à Siem Reap pendant la saison touristique mais ensuite, retournaient dans leurs villages pour participer à l'effort collectif de la saison des récoltes.


Pour visiter Angkor, nous avons finalement opté pour le forfait de 3 jours, mais celui-ci peut être entamé une journée avant - entre 17h et le coucher du soleil. 

 

C'est donc comme cela que nous avons découvert Angkor Wat pour la première fois... au coucher du soleil... 

 

..presque déjà fermé aux touristes, avec des locaux en train de pêcher dans les bassins... 

 



... avec les chevaux qui servent à prendre des photos avec les touristes remis en liberté... et une petite fille qui ramassait des bouteilles de plastiques vides avec sa maman...

Ruines d'une des deux bibliothèques du site

Note: il y a encore quelques années le site d'Angkor Wat était submergé par des enfants mendiants, mais une organisation caritative a pris les choses en main pour leur offrir un abri et d'autres perspectives de vie. Le résultat est étonnant, à part cette petite fille - qui aidait sa maman à recycler le plastique - nous n'avons vu que très peu d'enfants sur le site - quelques uns vendaient des cartes postales mais pas de mendicité.

Déesses danseuses: les 'Apsaras'
sont apparue lors du 'barattage de la mer de lait'
évènement important dans la mythologie hindou
Nous avons quand même eu un peu de temps pour 'effleurer' les mystères de ce temple immense et admirer ses trésors si bien préservés.


''Graffiti'' de 1890
 


Et de nous échapper juste avant la tombée de la nuit...


Liam devant ''l'Océan cosmique''
un bassin qui entoure le complexe au complet

lundi 24 mars 2014

Phnom Penh: la colline de Penh


Nous voici dans le bus du retour vers la capitale du Cambodge: Phnom Penh. 6 heures de trajet et une arrivée cahotique dans une ville encore plus cahotique. Un peu comme Buenos Aires, c'est un mélange de ruines et de chantiers de construction. Tu sens que la ville a eu une gloire passée (beaucoup de batiments coloniaux) et en même temps, qu'elle est en train de se construire un avenir. 


Christophe nous a cependant trouvé un petit havre très 'backpacker' dans cette ville à 38 degrés celcius!!!


A notre arrivée à Phnom Penh, notre hostal nous avait envoyé un Tuk Tuk pour nous prendre au terminus de bus. Le propriétaire du Tuk Tuk s'appellait Rata Nam et nous avons immédiatement sympatisé avec lui. 


C'est donc en sa compagnie que nous avons décidé de visiter la ville: le marché Central, style Art déco; la promenade le long du Mékong; le Palais Royal...

Devant le Palais Royal
















 

Rata Nam achète des graines pour nourrir les pigeons
avec les enfants
















Rata Nam a eu beaucoup le temps de nous parler et nous avons, en sa compagnie, mieux pû comprendre les réalités quotidiennes des cambodgiens de la capitale. Lui même a quitté son village pour venir travailler dans un magasin de meubles, puis il a 'loué' son tuk-tuk pendant 2 ans avant de pouvoir l'acheter. Il est maintenant un peu indépendant, mais, tout comme au Vietnam, ni l'école, ni les soins ne sont pris en charge par l'État, et sa femme ne travaille pas, alors il a attendu 9 ans avant d'avoir un deuxième enfant.

Devant le Mékong
Signe devant l'entrée d'un Karaoké...
L'ambiance à Phnom Penh est électrisante!
Note: pour une fois, nous avions planifié un peu d'avance notre voyage en réservant notre billet de bus pour Siem Reap et quelle ne fût pas notre déception de devoir quitter si vite Phnom Penh, alors que Rata Nam nous proposait d'aller voir sa femme et sa fille et même de nous emmener, si on avait le temps, dans la maison de sa mère à la campagne. C'était une belle occasion manquée et nous prendrons garde de ne plus refaire cette erreur. Nous avions décidé au début de notre voyage de prendre le temps à chaque endroit, ne serait-ce que pour se laisser la chance de faire ce genre de rencontres.

Hanoumân: le roi des singes
Héros du Ramayana
Fidèle ami de Râma, il l'aide à vaincre
le roi des démons Râvana, qui a enlevé Sitâ
sa bien aimée.























Nous avons profité de notre deuxième journée à Phnom Penh pour visiter le musée national du Cambodge qui regroupe beaucoup de statues trouvées sur le site d'Angkor. Cette visite nous aura permis de nous rafraichir la mémoire avec les divinités hindoues, ce qui n'est pas du luxe étant donné leur nombre: Vinshu, Ganesh, Shiva, Garuda, Naga, etc... 


Pas de photos permises à l'intérieur... Liam admire les lotus...


Puis nous nous sommes promenés dans la ville pour voir la Poste Centrale, bâtiment colonial, la fabrique de glace ''Glacière d'Indochine'', installée par les français et qui encore aujourd'hui fournie de la glace 'potable' partout dans le pays - pour le plus grand plaisir des touristes! - et le fameux temple Wat Phnom.


Phnom Penh signifie la colline 'Phnom' de 'Penh': selon la légende, une vieille femme nommée Penh aurait trouvé sur le bord du fleuve 3 têtes de bouddha et aurait fait construire un petit temple sur la seule colline des environs. Autour de ce temple, ce serait bâti un village puis finalement la ville de Phnom Penh. Le temple est toujours là, au milieu de la ville, sur, en effet, la seule colline des environs :-)))


Après notre visite de la ville à 38 degrés celcius, la piscine est VRAIMENT la bienvenue ce soir. Demain, départ pour Siem Reap et la mythique Angkor Wat...


Note: généralement, les touristes viennent à Phnom Penh afin de visiter les 'killing fields' et la prison 21 - lieu de torture et d'emprisonnement pour les 'ennemis' des Khmers Rouge. Après avoir longuement discuté avec Christophe, nous avons décidé que ce lieu de mémoire devrait être réservé aux cambodgiens et que nous nous sentirions trop comme des voyeurs sur ces lieux. Nous avons, par contre, pris le temps de raconter l'histoire du Cambodge aux enfants en expliquant bien cette période de folie humaine :-(( Au cours du voyage, nous allons d'ailleurs découvrir la 'jovialité' contagieuse des cambodgiens. Sans jamais savoir si c'est MALGRÉ - ou À CAUSE - de ce qu'ils vont vécu comme horreur que ce peuple est aussi heureux de vivre... Nous avons été ABSOLUMENT charmés par cette joie de vivre et le sourire communicatif et foncièrement sincère des cambodgiens.

vendredi 21 mars 2014

Beach Bums' family


La vie sous les palmiers comporte bien évidemment une grande part de plaisir dans l'eau. Vous deviez-vous demander ce que j'avais fais de la plage dans ma précédente entrée du blog :-) 


Notre bungalow se situe en fait sur une pointe entre deux baies. 
A droite, une baie avec une plage de rochers: idéale pour le snorkling et avec l'ombre des palmiers pour s'installer à lire ou à faire un chateau de sable. 




Le snorkling était vraiment chouette. En eau peu profonde et très calme, Liam a pû maitriser l'utilisation du tuba et vaincre ses appréhensions. 


Résultat, nous avons pû faire plusieurs sorties en famille le long de notre baie: oursins, coraux, poissons mutlicolores, poissons lunes, poulpe, concombre de mer, anémones protégeant des poissons clowns, etc... C'était magique! 



C'est un luxe rare que de pouvoir se baigner à n'importe quelle heure du jour ET de la nuit sans se demander 'est-ce que l'eau est bonne?' et nous en avons profité au maximum.


De l'autre côté de la pointe, une baie avec des bancs de sable fin: idéale pour marcher des kilomètres et, à la nuit tombée, observer des planctons phosphorescents. Oui! Oui! On a vraiment fait cela!! Moi même je n'y croyais pas, mais c'était comme être un magicien qui faisait apparaitre des étincelles vertes au bout de ses doigts (désolé, pas de photos !!)




Mais même le 'paradis' comporte ses côtés sombres... et des heures de snorkling, ça peut faire 'mal' !!! 


Christophe et Émilie se sont payés de sacrés coups de soleil :-)) 


On a aussi fait des rencontres avec des coquillages très beaux mais aussi d'autres très dangereux pour les pieds!! Quelques frayeurs avec ceux de la photo ci-dessous... 




Dans les beaux moment sur notre Ile, nous avons appris la naissance des Triplés de nos amis Stéphanie et Sébastien. Chloé, Félix et Charles sont nés presque à terme (bravo Mama!). 


Le matin du 19 mars, nous nous sentions bien loin d'eux... alors nous avons  décidé de se fabriquer une petite famille de triplés juste pour nous... 



Sur la plage à marée basse, avec seulement des éléments naturels (feuilles de palmiers, algues, coconuts, coquillages, etc...), nous avons crée cette sculpture éphémère... 


Avec cette famille Hibou au grand complet, cela nous a permit d'être un peu avec nos amis pendant quelques heures... le temps que la marée monte :-))

 

Note: je dois préciser que le thème des Hiboux avait été choisi par Stéphanie et Sébastien pour la décoration de la chambre des enfants


Un autre moment très chouette a été une sortie en kayak dans les mangroves de l'Ile. J'avoue que j'ai piqué ces photos sur google parce que nous n'avions pas apporté notre caméra ayant peur de chavirer :-) 


Les mangroves sont un endroit ou se mélangent les rivières d'eau douces et l'eau salée de la mer. La végétation pousse littéralement DANS l'eau et sur l'Ile de Koh Rong, ces rivières servent à rejoindre les villages entre eux sans passer par la mer parfois houleuse. Les habitants utilisent des bateaux 'long tails' pour y circuler.

 

Bref! La vie de 'Beach bums' nous a bien plu! Nous sommes repartis de l'Ile avec notre plein de soleil, de sable blanc et d'eau salée. 


La dernière soirée, nous avons marché sur les bancs de sable jusqu'au coucher du soleil... un peu triste quand même de quitter notre petit univers... 


Le lendemain matin, retour à Sihanoukville sur le bateau avec le moteur qui surchauffe :-)) 


Nous avons dû attendre 4 heures avant de quitter l'Ile à cause de vents trop forts mais je dois avouer que même une fois partis, les vents étaient encore bien forts... 
Note: Maude n'aurait pas trop aimé, disons! 


Liam a dormi une grande partie du trajet, bercé par la houle...


Au final, la traversée aura durée 5 heures au lieu de 2h30 mais notre 'capitaine' a vraiment bien assuré avec les vagues qui me semblaient parfois faire 1m30 de hauteur!! 
Note: je ne sais pas quelle hauteur faisait les vagues exactement, mais je sais que je n'aurais jamais pensé être en pleine mer sur une petite coque de bois dans ses conditions... J'étais moyennement tranquille :-(


Pour remercier le capitaine de nous avoir amené sains et saufs, nous lui avons offert la casquette de Liam. Il était trop content et nous on trouvait cela bien bizarre de laisser à un capitaine de bateau au sud du Cambodge, une casquette qu'on nous avait donné gratuitement dans un magasin de chaussure à Valparaiso, Chili... La mondialisation a bien des aspects :-))


Bye Bye Koh Rong Island! Ici aussi, quand nos enfants reviendront, les choses auront bien changées. Nous avons vu deux fois des 'ingénieurs' chinois débarquer sur la plage et y prendre des mesures. L'ile au complet a été vendue par le gouvernement cambodgien à des entrepreneurs chinois. Le plage 'sauvage' de 7 km de l'autre côté de l'ile ne restera pas sauvage encore bien longtemps...

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