Pukaskwa - Jour 7 : De l'importance du mental...

Ce matin, Émilie se reveille avec un enflement de la gorge qui commence à être vraiment inquiétant. Nous décidons de lui alléger au maximum son sac. Liam, qui semble se sentir déjà mieux, reprend un petit sac tout léger.

Étrangement, nous perdons presque une heure à retrouver la suite du chemin et même si la première partie de l'étape se déroule plutôt bien, nous sentons le poids de nos sacs suchargés. Arrivés en haut des chutes d'eau de la White River, nous prenons une pause et décidons de nous avancer le plus possible.

Secrètement, nous espérons pouvoir terminer le trek aujourd'hui parce que nous n'avons plus d'anti-douleur pour soulager Émilie. Mais la suite de l'étape s'avère vraiment difficile et très fatiguante et sincèrement, le mental nous a fait défaut aujourd'hui. La preuve... zéro photo des 11 km parcourus.

Finalement, nous croisons une randonneuse de Toronto qui transporte des Tylenol et accepte de nous en donner quelques uns. Une chance parce que notre équipe est vraiment au bout de sa corde. Les derniers km jusqu'au camping du bas des chutes seront les plus difficiles du trek (à part la première journée peut-être). Nous traversons même un pont suspendu absolument incroyable au dessus d'un canyon, mais personne n'apprécie vraiment le moment. :-(

Arrivés au camping, Christophe monte la tente parce que le reste de la troupe est au bord de l'évanouissement. Elsa et Émilie vont faire une sieste de 2 heures.

Au reveil, le moral est meilleur et je prend même le temps de photographier les beaux lys sauvages que nous admirons depuis le début du trek.

En soirée, nous envoyons notre dernier message SPOT. Personne n'a beaucoup d'appétit et les parties de UNO seront vraiment silencieuses ce soir.

   

Dernier dodo à Pukaskwa.