Il existe un endroit vraiment unique à deux pas de notre hostal; une ville dans la ville: el Monasterio de Santa Catalina. Un couvent immense (6 pâtés de maison) ouvert par les domincain en 1579, pour les filles de bonnes familles.
Traditionnellement, les familles 'donnaient' leur deuxième enfant à l'église.
Les jeunes filles vivaient cloitrées, mais avec deux-tiers de servants et d'esclaves pour s'occuper d'un tiers de nonnes, le couvent a rapidement développé une réputation d'excès et de richesses impropres à un tel lieu. Par exemple, les familles devaient débourser l'équivalent de 150 000$ pour faire entrer leur filles au couvent.
Malheureusement, le couvent est resté fermé au monde extérieur, sans être reformé, jusqu'au début des années 70. Aujourd'hui, il n'accueille qu'une vingtaine de soeurs et le reste de cet immense labyrinthe peut se visiter.
Les enfants ont été vraiment intéressés par la découverte de cet univers, normalement clos. Beaucoup d'objets étaient présentés dans les différentes cellules de nonne, ce qui rendait la visite très vivante.
Au lavoir, les enfants se sont amusés longuement avec l'eau...
À une époque ou les femmes mouraient souvent en couche et ou la vie à l'extérieur du couvent était synonyme d'épidémie, de violence, la vie de ses femmes cloitrées nous semble pas si mal...
Émilie dans un des confessionnaux. Les nonnes étant cloitrées, les prêtres restaient à l'extérieur des murs pour entendre la confession.
Nous sommes montés ensuite sur le toit des cuisines pour constater l'étendue exceptionnelle de ce couvent mais nous avons plutôt été fascinés par le vol des condors (qui chassaient les pigeons sur le toit de l'église). Je n'ai réussi à en photographier qu'un, mais il y en avait trois qui tournoyaient...
ca me fait penser à la maison st gabriel un peu cette vie de quasi autosuffisance. ca me fascine. ces monastères indépendants avec leurs jardins potagers, jardins de plantes médicinaux, etc etc.
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