En arrivant hier, nous avons réservé
une journée d'excursion avec notre chauffeur de taxi et son agence
de voyage ambulante dans sa boite à gants :-). Nous allons visiter
plusieurs sites de la vallée sacrée des Incas, dont Cusco est la
porte d'entrée. Cusco était 'le centre du monde' des Incas, le
'nombril' de leur empire, et au centre du village se croisaient les
deux routes principales qui reliaient tout l'empire.
Lorsque nous montons dans le bus, deux
surprises nous attendent... Tout d'abord, nous rejoignons un groupe
d'hispanophones et notre guide 'Jimmy' (les péruviens qui
travaillent avec les touristes ont tous des noms pas très locaux:
Freddy, Angie, Betty...) va nous faire toute la visite en espagnol
puisque nous sommes les seuls 'ingles' du groupe. Ça va être comme
un 'crash course' pour nous...
Ensuite, il ne reste que 2 places dans
l'autobus, en conséquence, le chauffeur nous fait asseoir sur les
strapontins à côté de lui. Au début, on est pas mal excités
d'etre tout en avant, avec vue panoramique; mais c'est avant de
découvrir la conduite péruvienne... et qu'il n'y a pas de ceinture
de sécurité...
En quittant le quartier historique,
c'est chouette de découvrir les autres quartiers de Cusco, plus
populaires, avec les maisons en terre accrochées à flanc de
montagne, les écoliers en uniformes et les chiens errants. Après un col, nous rentrons dans la vallée sacreé, au fond de laquelle coule la rivière Urubamba.
C'est magnifique et nous aperçevons le chemin Inca qui rejoint Cusco au Machu Picchu en onze jours. Cette vallée est peuplée par des descendants des incas qui parlent toujours le quechua (langue imposée par les gouverneurs incas pour unifier toutes les provinces de l'empire Inca, qui avant l'arrivée des espagnols, s'étendait de l'Equador jusqu'en Argentine).
Bien vite, nous admirons nos premières terrasses incas (tout un symbole pour nous, occidentaux - on est super excités...) et mesurons vraiment la grandeur de cette civilisation. Nous réaliserons plus tard que la puissance de la feuille de coca y est pour beaucoup dans les constructions titanesques des incas :-))))
Notre premier arrêt est la cité inca
de Pisac, un site archéologique encore en pleine activité: le
cimetière de 12000 momies ne se visite pas puisque les archéologues
y travaillent.
Notre guide nous explique la construction en trapèze des fenêtres et des portes pour maximiser la stabilité des constructions, surtout dans ces zones sismiques.
Note: en montant sur le site, nous avons d'ailleurs franchit une 'faille géologique active', comme indiqué sur le panneau sur le bord de la route... un peu stressant :-))) Et nous allons ensuite remarquer que les maisons actuelles des indiens de la vallée ont toujours des fenêtres et des portes en trapèze.
Notre guide nous explique ensuite l'ingéniosité de la construction des terrasses, constituées d'un fond de pierres plates couvert d'une couche de pierres concassées, qui conservent l'eau de pluie. Et le tout recouvert d'une bonne couche de terre cultivable et bordées d'un mur de pierres qui empêche l'érosion. Les terrasses ont donc un système d'irrigation intégré. La saison sêche durant 7 à 8 mois au Pérou et il est essentiel de conserver l'eau de pluie dans l'épaisseur de la terrasse.
Note: en montant sur le site, nous avons d'ailleurs franchit une 'faille géologique active', comme indiqué sur le panneau sur le bord de la route... un peu stressant :-))) Et nous allons ensuite remarquer que les maisons actuelles des indiens de la vallée ont toujours des fenêtres et des portes en trapèze.
Notre guide nous explique ensuite l'ingéniosité de la construction des terrasses, constituées d'un fond de pierres plates couvert d'une couche de pierres concassées, qui conservent l'eau de pluie. Et le tout recouvert d'une bonne couche de terre cultivable et bordées d'un mur de pierres qui empêche l'érosion. Les terrasses ont donc un système d'irrigation intégré. La saison sêche durant 7 à 8 mois au Pérou et il est essentiel de conserver l'eau de pluie dans l'épaisseur de la terrasse.
Note: je suis pas mal fière de
comprendre presque 90% de ce que dit notre guide en espagnol. Christophe, comme à Cuba, n'est pas du tout gené de parler fran-spanish, moi, je suis plus timide, mais je comprend pas mal bien (il y aura quelques ratés of course... mais cela fait partie du voyage!!)
Nous avons eu ensuite du temps libre
pour explorer le site et nous décidons de grimper en haut de la
partie 'village' du site. Voir la petite maison couverte de paille tout en haut sur la photo ci dessus.
La vue d'en haut est à couper le souffle, mais nous avons déjà eu pas mal le souffle coupé en montant et Émilie a presque abandonnée mais nous avons sortis les bonbons de coca quand la tête a commencé à tourner trop fort... Nous avons aussi pris de mega coup de soleil avec l'altitude: aaahhh les gringos :0))))
Nous descendons ensuite au village
actuel de Pisac parce que c'est jour de marché. Nous avons une bonne
heure pour y faire des emplettes et nous allons y négocier un
chapeau brodé rouge, magnifique, pour Émilie ainsi que deux vestes
en Alpaga pour les enfants (les nuits sont plutôt fraiches).
Dans la partie alimentaire du marché,
nous observons les fruits et les légumes différents, les courges
immenses, toutes les variétés de patates et également toutes les
couleurs étonnantes des épis de mais (le plus étonnant étant le
violet foncé). Les grains des épis sont géants et lorsque nous
découvrons le pop corn péruvien: énorme lui aussi, sucré et
délicieusement léger, nous nous offrons un gueuleton.
Nous traversons ensuite de nombreux
village dans la vallée. On ne sait pas trop quoi regarder entre les
femmes en habits colorés, les enfants sortant de l'école en petit
groupe, les fleurs aux couleurs éclatantes, les maisons construites
en briques de terres sêchées et décorés des symboles de la pacha
mama (la terre mère), les boeufs tirant les charrues dans les champs
de patates... et le tout, entouré de la cordillère des Andes aux
sommets escarpés et parfois enneigés.
Au village d'Urumbamba, nous nous
arrêtons pour manger à un buffet de cuisine péruvienne. Un peu
touristique (avec un spectacle de flûte de pan :-) mais finalement
très bon (avec beaucoup de fêves cuisinées de toutes les façons
pour le plus grand plaisir d'Elsa). Nous goûtons à un ragout
d'alpaga, dont la texture rappelle celle du boeuf, mais le goût est
plus proche du foie – ou du caribou. Liam découvre une crème de
mais et de poulet en lanières delicisio... il en prendra 4 portions.
Buen Provencho!
En repartant, nous observons un match
de soccer étonnant: les deux équipes sont constitués de femmes
péruviennes en habit traditionnel. C'est à dire qu'elles jouent
avec leur jupe noire à multiples jupons, leur fichu coloré sur les
épaules et leur chapeau posés en cupcake... Très amusant. Mais nous avons bientôt réalisé ensuite que ces
vêtements ne sont pas des attrape-touristes, mais bien leur tenue de
tous les jours: les femmes andines (quechua) jouent au soccer,
travaillent au champ et visitent le Machu Picchu toujours habillées
comme cela.à
Note: tous les villages, même les plus
pauvres, ont au moins un, voir deux, terrains de soccer en excellente
condition (souvent herbe artificielle) avec des gradins. C'est
incroyable à voir au milieu de maisons en terre et de boeufs
labourant les champs.
Après le repas, nous sommes allés visiter le village d'Ollanyatambo. Le village a été construit en partie sur les terrasses laissés par les incas. C'est magnifique de voir les maisons posées sur les murs de grosses pierres. Les habitants utilisent également le systeme d'irrigation inca qui court au milieu du village.
En arrière du village, il y a encore
des terrasses et au somment une des forteresse qui garde la vallée
sacrée et son temple du soleil. C'est aujourd'hui un site de visite
et nous montons courageusement au sommet avec notre guide.
La construction du temple du soleil a été interrompue par l'arrivée des conquistadors, en conséquence, nous observons seulement quelques immenses pierres plates mais la vue du sommet est magnifique (et nous apprenons là encore que la coca a permis de transporter ces immenses pierres d'une autre vallée – ils sont fous ces incas!).
Ensuite, nous redescendrons par un
petit sentier à flanc de montagne, magnifique mais un peu trop escarpé pour Totof...
Pour terminer la journée, nous nous arrêtons dans le village de Chinchero, pour assister à une démonstration de tissage. Les femmes quechua du village nous expliquent l'utilisation de toutes les plantes de la vallée et même des insectes vivant dans les cactus comme teinture naturelle. Les couleurs sont véritablement étonnantes.
Cet arrêt nous permet également d'observer l'intérieur d'une maison typique, avec le foyer et les cochons d'inde gardés en dessous pour le souper du soir (on aperçcoit un peu de beige et doré en arrière des jambes de Liam)
Cet arrêt nous permet également d'observer l'intérieur d'une maison typique, avec le foyer et les cochons d'inde gardés en dessous pour le souper du soir (on aperçcoit un peu de beige et doré en arrière des jambes de Liam)
De retour à notre hostal, nous découvrons que notre chambre a été nettoyée, les lits faits et que les habits sales
que j'avais déposé dans une corbeille en osier / poubelle ont été jetés par la femme de ménage :-(((( Étant donné le peu d'habit que nous avons emporté, ça fait un choc!! Mais bon... une fois la panique passée, on réalise que ce sont des expériences de voyage... :-)))
Allez! Buenas noches. On a la tête pleine d'images magiques de cette vallée unique.
Aaahhhh! Bien contente de vous retrouver dans ces magnifiques paysages!
RépondreEffacerAnne
C'est magnifique tout ca!!! nous aussi étions allés à olaytaytambo pr essayer de rentre au macchu picchu sans payer en partant à l'aube, ms on s'est faits pincer. c est vrai que c est impressionant tt le système d'irrigation.
RépondreEffacernous avions pas fait la vallée de los indios et je réalise qu'on a manqué qqch de vraiment beau! comme quoi faut tjrs se laisser des choses pr une prochaine visite :O)
et avec le linge jetté vs allez pvr acheter du linge local :O) j ai hâte de vs voir avec le suit traditionnel hahaaa!
elle est très belle la photo d'emilie avec le mur inca en arrière plan!
gros becs de val-david enneigée :O)
jo
Quels beaux paysages!
RépondreEffacersuper voyage ! on en suivra les étapes sur le blog
RépondreEffacerBisous à vous quatre
nicole et jacques