Une autre ballade que nous avons fait dans le désert a été de monter à la découverte des 'montagnes de sel' qui entourent la plaine ou se situe San Pedro. Nous commençons par descendre une petite dune de sable pour rejoindre le Canyon du Coyote.
Ces montagnes sont formées d'un amalgame de cristaux de sel et d'une sorte de glaise qui en fondant, les rares jours de pluie, forme des sculptures qui stimulent notre imaginaire (voir photo ci dessous) et finalement laisse apparaitre les cristaux de sel.
Cristaux qu'on peut lêcher à même la paroi, mais avec notre expérience de déshydratation intense de l'autre jour, nous allons éviter. Surtout que nous n'avons pas apporté suffisamment d'eau et que nous devons encore monter au sommet de la Duna Mayor (voir photo ci-dessous) et traverser la vallée de la luna et la vallée de la mort... prometteur?? :-)
La dune est devenue instable suite à un tremblement de terre en 2007 et nous devons respecter un sentier pré-établi. Liam est un peu déçu de ne pas pouvoir courir jusqu'en bas, mais quel spectacle quand même.
Nous grimpons ensuite sur une arête rocheuse afin de pouvoir admirer le paysage et la Vallée de la Luna en contrebas. Le mouvement tectonique terrestre a soulevé le fond d'un lac asseché pour former cette Cordillera del Sal.
La Vallée de la Luna a été surnonmée ainsi à cause de sa surface blanchâtre, croûte formée par des résidus des cristaux de sel. C'est Gustavo Le Paige, un missionnaire jésuite belge, qui s'est passionné pour la région et ses peuples natifs, qui lui a donné ce surnom. Lors de ses multiples expéditions à l'extérieur de son église de San Pedro, il a réuni des nombreux artifacts des tribus Atacamenos que l'on a admiré au Musée archéologiques de San Pedro.
En descendant dans la vallée, nous pouvons observer de plus près la couche blanchâtre et nous explorons d'anciens sites d'extraction de cristaux de sel.
Pour finir, nous allons assister au coucher du soleil du haut de la Vallée de la Muerte, dont les roches rougeatres changent de couleur au fur et à mesure que le soleil baisse.
Note: notre appareil photo semble avoir de la misère à saisir la luminosité de l'hémisphère sud... les photos ne font pas souvent honneur aux couleurs malheureusement. Mais les souvenirs restent et c'est le plus important...
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